Masterclass Brut X Gucci part 2
Le 11 octobre dernier, Gucci organisait en partenariat avec Brut, une quatrième masterclass sur le thème de l’écriture. L’occasion pour les étudiants de l’EIDM de rencontrer et d’échanger avec Joy Sorman écrivaine et l’artiste Dinos pour cette Masterclass Brut X Gucci part 2.
Gucci powered by Brut!
Après le succès des précédentes éditions dont celle de juin 2022 sur le thème de la mode & la photographie à laquelle certains de nos étudiants ont participé, Gucci, en partenariat avec Brut, a décidé de réitérer l’invitation. A l’issue de l’appel à candidature qui a été lancé, 12 étudiants de l’EIDM ont été sélectionnés pour y participer.
C’est donc de nouveau au 161 Bd St Germain dans les locaux de Gucci, que nos étudiants ont été accueillis pour cette Masterclass Brut X Gucci part 2.
Au programme…
Échanges avec l’écrivaine Joy Sorman et le rappeur Dinos, et partage d’expérience. La session a débuté par un retour d’expérience sur le parcours et les influences des deux intervenants. Si d’emblée les deux univers “littérature et rap” semblent opposés, Joy Sorman et Dinos tendent à poser les jalons afin de réconcilier les deux mondes.
Comment concilier littérature et rap?
“ En 2018, j’ai sorti un album qui s’appelle Imany dans lequel il y a une chanson qui s’appelle les pleurs du mal et qui fait référence à Charles Baudelaire. C’est un livre qui a “bercé mon enfance” (…)”, Dinos
Pour l’artiste Dinos comme on peut le constater, le parallèle entre la littérature, l’écriture et le rap est perceptible d’entrée de jeu. Les paroles de ses chansons sont une retranscription de textes pensés et relatifs à une émotion, un sentiment, un moment ou un environnement donné, et comme le souligne l’écrivaine Joy Sorman :
“ Quelqu’un qui écrit, c’est quelqu’un qui lit. Si on ne lit pas, on ne peux pas écrire ”,
Même si tous deux s’accordent sur le fait que les deux univers ne sont pas à opposer d’entrée de jeu, il n’en demeure pas moins qu’il y a une différence entre la littérature et le rap. Comme le note Joy Sorman :
“Dans l’écriture rap, il y a l’idée du freestyle, de l’impro, de la battle. Il faut sortir la punchline en direct, poser des mots sur un son (…). Je suis impressionnée parce que c’est tout ce qu’un écrivain ne peut pas faire”.
La différence se joue donc sur l’immédiateté, l’inventivité. Si pour l’écrivain, le processus requiert du temps, du calme, une certaine linéarité comme le note Joy, l’écriture rap prend en compte l’improvisation.
S’il est un conseil clé à retenir de cet atelier et des précédents, c’est que peu importe les univers (mode, luxe, photographie, écriture, musique, etc.), la passion et le plaisir restent le maître mot.
“Ecrire ça part forcément d’un plaisir et d’un désir”, Joy Sorman.
“ (…) Aujourd’hui, je vois l’écriture et la musique comme un truc qui me rend heureux, qui me fait plaisir. C’est une passion (…). Je suis chanceux de faire ce que je fais (… ).”, Dinos
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